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Clea Hance

Clea Hance est diplômée de l’Université Sorbonne en Droit international (Master 1) et Droit comparé (Master 2) ainsi que de l’Université de Stanford Law School aux Etats-Unis avec un Master en « droit et société ».
Depuis toujours intéressée par l’art, elle a complété son parcours universitaire par des expériences dans le monde culturel, notamment dans les départements d’art contemporain et nouveaux média du Centre Pompidou à Paris, et au département d’art contemporain du musée d’art de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis. Elle a aussi pu effectuer un stage de recherche auprès du Cabinet Neuer, spécialisé dans les enjeux de droit de l’art et officiant comme conseiller juridique pour le Comité International des Musée (ICOM).
Afin d’élargir ses perspectives, Clea Hance a habité en Iran. Cette expérience lui a ouvert des collaborations avec l’Université d’art d’Ispahan, notamment autour des enjeux de préservation du patrimoine artisanal iranien.
Depuis 2016, elle prépare une thèse de doctorat dirigée par Christian Delporte et Marie Cornu. Cette thèse est l’occasion de fédérer ses différents intérêts à la croisée du droit, de l’art et de la diversité culturelle, autour des enjeux de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Sujet de thèse

Vers une nouvelle ère patrimoniale : le droit des détenteurs du patrimoine de participer à la sauvegarde de leur patrimoine
Etude empirique internationale des pratiques de sauvegarde des artisans patrimoniaux en France, Iran et Etats-Unis

Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / sous la direction de Christian Delporte et Marie Cornu

Résumé
La notion de patrimoine n’est plus limitée aujourd’hui aux monuments historiques, sites archéologiques symboliques, collections mobilières et archives de grande valeur artistique et historique, mais prend aussi en compte le patrimoine immatériel, i.e. les savoir-faire et pratiques transmises de génération en génération. Cette évolution marque le passage d’une compréhension matérielle du patrimoine à une reconsidération immatérielle qui valorise le rôle des détenteurs de patrimoine (détenteurs) dans les pratiques patrimoniales, i.e. les communautés, groupes et individus qui créent, entretiennent et transmettent le patrimoine matériel et immatériel. En tant que garant de l’authenticité du patrimoine dans le temps, les détenteurs se sont vus reconnaître un droit de participation à la sauvegarde de leur patrimoine (Convention UNESCO de 2003), devenant ainsi de véritables « acteurs » du patrimoine au côté des administrations et institution scientifiques patrimoniales. Ce projet analyse la portée de ce droit de participation sur les relations entre détenteurs et administrations patrimoniales et des institutions scientifiques dans l’élaboration de mesures de sauvegarde. L’originalité de ce projet est de développer une analyse internationale des pratiques de sauvegarde d’un « type » détenteurs : les « artisans patrimoniaux », dans trois régimes culturels différents : France, Iran et Etats-Unis. Cette analyse empirique sera fondée sur 150 entretiens recueillant les informations directement auprès de ces détenteurs. L’objectif est d’utiliser cette recherche pour développer une base de données interactive internationale au profit des administrations patrimoniales et des détenteurs qui permette de répertorier les pratiques et besoins de sauvegardes du patrimoine.


Aperçu des publications

« Interaction avec les droits de l’homme », In Marie Cornu et Anita Vaivade, Le patrimoine culturel dans les droits nationaux, Dialogue avec la Convention de 2003, Edward Elgar Pub, 2020

avec Lily Martinet, « La justiciabilité et la judiciarisation du patrimoine culturel immatériel », In Marie Cornu et Anita Vaivade, Le patrimoine culturel dans les droits nationaux, Dialogue avec la Convention de 2003, Edward Elgar Pub, 2020

Which Cultural Diversity Will Survive Cultural Policies? LAP LAMBERT Academic Publishing (October 2, 2014)

avec Jean-Jacques Neuer, « A Common Standard of Due Diligence in Art Practice:  towards a harmonization of restitution claims », 2015, UNESCO website [en ligne]


En savoir plus

Page personnelle sur le site de l’UVSQ